Schiller bikes est une entreprise américaine et l’inventeur du concept des vélos aquatiques (water bikes).
Faire du vélo sur l’eau c’est une vielle idée et c’était surtout un rêve jusqu’à présent. Grâce à Schiller bikes ce songe est devenu réalité et la première apparition Française a eu lieu plus exactement à Monaco où le Prince Rainier lui a fait l’honneur de son séant.
Il faut dire qu’à l’époque ce concept était proprement révolutionnaire. Pédaler sur l’eau aussi facilement et presqu’aussi rapidement que sur terre était inédit.
L’encombrement également et la facilité de mise en oeuvre ne pouvaient qu’engendrer le succès. 10 minutes de montage sont un grand maximum et le risque d’intervertir deux étapes de celui-ci est inexistant.
Le vélo et ses flotteurs sont livrés dans un sac qui permet de le stocker dans n’importe quelle voiture.
Le vélo sur l’eau c’est le programme du jour avec une vitesse de pointe de 15 km/h sans être un champion.
Ici tout est facile, ergonomique, sécurisant et inspire la confiance. On monte sur le flotteur comme on prendrait place sur un ponton, celui s’enfonce à peine, c’est très stable, on se sent en sécurité dès que l’on y a posé le pied.
Monter sur la selle est étonnamment facile avec une planche marchepied scratchée le long du cadre sur les traverses qui le relie aux boudins.
Devant le guidon on peut installer en travers des flotteurs une plateforme de bonne dimension qui peut accueillir deux personnes assises mais aussi servir de solarium.
Tout d’aluminium anodisé marin, de carbone et d’inox, la qualité perçue et intrinsèque du produit impressionne.
A l’usage c’est complètement intuitif avec une direction réactive et un pédalage aussi simple que sur un vélo sans roue libre (mais avec roulettes dans ce cas).
Et oui on peut reculer avec Schiller bikes et c’est super pratique sur l’eau pour accoster ou manœuvrer.
Chiller bikes c’est la Rolls des water bikes, c’est bien pensé , robuste et parfaitement construit, les pièces sont largement dimensionnés et les collages larges.
Mais c’est aussi très simple à monter, un vrai jeu d’enfant. Aucun outil, c’est très intuitif pas besoin de mode d’emploi.
EN NAVIGATION
Une fois abaissée dans l’eau la barre de transmission articulée qui porte l’hélice, l’accès à la poignée adhoc est d’ailleurs étonnamment facile grâce aux surfaces supérieures quasi planes des flotteurs, on pose le pied sur le marche pied en bois pour enfourcher le vélo.
La selle est bien sûr réglable en hauteur, l’assise est confortable.
La fluidité du pédalier est à signaler, pas de perte en frottement parasite, c’est souple et facile.
La transmission se fait par une courroie d’accès aisée pour la maintenance et les premiers tours de pédalier procure une accélération franche sans avoir besoin de trop forcer.
L’absence d’inertie de l’hélice (comparée à celle d’une roue) peut générer une rotation irrégulière lors des premières minutes dans le même genre qu’une montée abrupte en VTT sur le plus petit développement.
Les straps installés en série sur les larges pédales caoutchoutées peuvent aider à linéariser la rotation qui s’opère malgré tout assez instinctivement pour gagner en efficacité.
L’essai avec une personne de 75 kg sur la plateforme avant n’entraine que très peu de changement d’assiette et le risque d’enfournement est nul.
Le vélo Schiller existe en blanc, rouge ou noir.
En conclusion ce vélo marin (water bike) de la marque Schiller bikes est un produit made in California rassurant par sa prestance et la qualité qu’il respire.